Une citation d'un auteur inconnu dit : ''La danse est l’art de tout dire avec des gestes.''
L'Homme a toujours dansé à travers l'Histoire, que cela soit pour honorer ses dieux, invoquer la pluie ou pour des jours de fête.
En 1982, le Comité de Danse International et l'UNESCO ont choisi la date du 29 avril pour la journée internationale de la danse. Cette date fut choisie pour rendre hommage à Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne, né un 29 avril.
En Afrique la danse est très présente et s'est même exportée à travers le monde. Il est facile de trouver des cours de danse africaine à Paris, Los Angeles ou Sydney.
Qu'est-ce-que la danse africaine ?
On ne devrait pas dire ''la danse africaine'', mais plutôt ''les danses africaines''. L'Afrique est un continent riche culturellement, chaque région a sa spécificité, son histoire et ses traditions, il est donc rare de voir que les danses se ressemblent aux quatre coins des 30 415 873 km² du territoire africain. La danse nous permet d'exprimer nos sentiments par des gestes significatifs ou non, une danse est généralement pratiquée pour une circonstance particulière. La danse est également un moyen de transmettre ou susciter une émotion. Les légendes urbaines disent que la danse est un don inné chez les africains, que cela fait partie de nos gênes. L'année 2020 nous a fait connaître des danseurs ghanéens très particuliers : les ''Coffin Dance''. Ce groupe égayent les cérémonies d'enterrement en dansant tout en portant le cercueil du défunt.
Les danses africaines vont de paire avec la musique, autant il y a des musiques africaines variées, autant il y a de danses. Parmi les danses africaines les plus connues, nous pouvons citer :
le sabar (Sénégal),
le ndombolo (les deux Congo),
le kizomba ou passada (Angola),
le raqs sharqi ou danse orientale (Egypte),
la diski danse (Afrique du Sud),
le coupé décalé (Côte d'Ivoire)...
Continuons à danser en cette journée mondiale et tous les autres jours de l'année !
